Histoire et patrimoine
Le nom de Kersaint (village des saints) reste toujours une énigme.
S'agit-il du nombre important de prêtres nés à Kersaint avant la Révolution ou de nombreux émigrés de la Bretagne insulaire qui devinrent moines dès le IVème siècle en Armorique ?
Les registres de l'état-civil de la paroisse ne remontent pas au-delà de 1680
A une date qui nous est inconnue, le site primitif situé à Lanvélar, appelé Kersent Goz, est transféré vers le bourg actuel. Le tumulus de Goarem-goz (la vieille garenne), est l'un des cinq que comptait la commune et indique une occupation ancienne du pays. Peu d'objets nous sont parvenus de cette période préhistorique. Lors de l'arasement du tumulus du bourg, on y trouve un poignard et un vase datant de l'époque du bronze. L'occupation romaine est signalée à Saint Elven par des tuiles d'argile.
Malgré la proximité de Brest, la Révolution ne bouleverse pas beaucoup la vie de la paroisse. Le Recteur M. Le Goff et son vicaire M. Keruzoré refusent de prêter serment et l'église reste constamment ouverte. Le 10 mars 1790, Guillaume Kerouanton est élu maire, Jean Kerboul, procureur, et Kersaint devient commune du canton de Guipavas et du district de Brest.
Elle compte alors 800 habitants.
En 1840 il existe sur Kersaint 4 moulins à eau dont trois sur l'Aber-Benoît
Superficie :1194 ha
Population au 1er janvier 2012 : 1 315 habitants
Cours d'eau : Aber benoit - Aber Wrac'h
Nom des habitants : Kersaintais(es)
Origine ou nom de la commune (étymologie) : Ker Zent (village des saints)